Atoutes les époques le bijou a régné

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La montre de poche de Joséphine

Au xviiième siècle, le duc d'Orléans, achète en 1712, le superbe diamant dénommé le Régent.

Naît le style rocaille. Un joaillier, invente les miniatures ontées en bagues ou en bracelets par Bazan,appelé par le duc de Choiseul:le Marechal de la curiosité. Un autre innove la châtelaine en or, rehaussée de diamants et de bergerades ciselées, genre Boucher.Un autre encore, couvre les montres de reliefs, pris dans la masse et les constelle de pierres fines et d'émaux.

Le bibelot fleurit, ce biblot si recherché par les collectionneurs: boîtes d'or, émaillées en bleu moiré pour le tabac et les mouches; boutons de stass des corsages des dames ou des habits des élégants; étuis en or guilloché contenant la cire d'Espagne, destinée à sceller les messages parfumés; mignons souvenirs avec crayon et feuilles d'ivoire .

A Versaille, les dames d'honneur de Marie-Antoinette, ornent d'aigrettes appelées pouffs, leurs cheveux poudrés, haut dressés

A Trianon, le bijou s'efface dans les pastorales; mais il reprend bientôt sa revanche.

Sous le Directoire,les Incroyables portent des lorgnons aux montres superbes et sur leurs gilets de massives chaînes d'or.Les Merveilleuses retiennent leurs jupes à l'aide d'agrafes d'or et avec les Muscadins font assaut de joyaux.

La ville de Paris fait présent à Joséphine d'une jolie toilette en argent massif.

Dans la corbeille de Marie-Louise, l'empereur met deux rubis, montés en boucles d'oreilles .

Les diamants légers sont à la mode; ainsi que les broches incrustées d'une miniature.L'art néo-grec ou grec inspire les bijoutiers jusqu'en 1814.Le genre rococo anglais domine à la Restauration, jusqu'au moment où l'orfèvre Lebrun fait des essais de gothique et de Renaissance. Odiot est à la tête de la corporation. Fauconnier a pour élève le sculpteur animalier Barrye.

Le style troubadour survient avec le romantisme. Eugène Sue commande à Froment Meurice, un artiste comme il y en avait plus depuis la Renaissance, des salières charmantes, à l'indépendance près. Balzac, une coupe symbolique composée de cactus et de ronces, pour Mme Anska et pour lui-même, une canne à pomme, ornée de turquoises enchassées dans l'or.

Limpératrice Eugénie est la dernière souveraine qui se soit parée du Régent: avant son entrée au Louvre il ornait son diadème.

Les femmes adoptèrent alors le bouton de diamant, piqué dans l'oreille, le bracelet-jarretière et le breloquier ,appelé porte-bonheur .Depuis une longue liste de fétiches a défilé.

à suivre...

Comments

[jackline64]

Non seulement c'est beau, mais on en apprend chez toi ! Bon w.e.