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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 16:42
Clarté
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Louis Randavel:aquarelle 31 novembre 1930

Albert Marquet,promena son chevalet sut toutes les hauteurs d'Alger.Du balcon Saint-Raphael à El-Biar,la baie s'offrait à son etude dans toute son étendue vers l'Est:en descendant un peu du haut du chemin Laperlier,il plongeait sur le bassin de l'Agha et sur" les falaises des maisons nouvelles "qui regardaient le port:depuis le Parc Gatliff,sur les frondaisons du Palais d'Ete.C'est lui encore qui ouvrit les persiennes de sa fenêtre sur la baie d'Alger,,un cypres ou un vase de fleurs au premier plan ,à l'instar de son ami Matisse à Tanger

La génération des années 1930,confirma le besoin de ses recherches plastiques nouvelles et le désir de s'aproprier le site au travers d'un regard createur,afin de faire oeuvre personnelle et non plus documentaire ou pittoresque .Le goût général portait vers ce qu'on appelait "La manière claire"la luminosité résultant des couleurs elles-mêmes et non d'un coup de projecteur artificiel

Etienne Chevalier imposa une vigueur bien particulière qui l'amena à dresser des arbres tout en torsion contre des ciels nuageux ou des mers tour à tour argentées de vert et de gris .Il sut aussi faire chanter le gris mauve des montagnes lointaines derriere des feuillages surprenants

Azouaou Mammeri restitua tres justement la lumière mediterraneenne,en larges plages de couleurs uniformes distribuées de manière à faire ressentir la force de la nature

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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 16:35
Sur la grève
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Paul Fenasse:Villa sur la baie ,huile sur toile

Vers la fin du xixème siècle,sous les grands palmiers africains où les tamaris poussaient jusqu'au bord de la mer,dans les quartiers du Hamma tout pres du jardin d'Essai,Paul Lazerges pouvait encore peindre après 1880 des chameliers et leurs dromadaires

Marius Reynaud representa des barques pointues et promena son chevalet aussi bien vers les plages du quartier de Saint-Eugène,dominé à partir des années 1850,par la silhouette de la basilique Notre-Dame-d'Afrique que vers celles d'Hussein- Dey

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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 00:07
Indissociables,le port et la ville
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Vincent Cordouan,palais turc et vue sur le Penon:huile sur carton

Alger s'est construite autour d'un port dont les fondements existaient depuis la plus haute Antiquité

Lorsqu'au xème siècle le musulman Bologhine fonda El djazair,il héritait des ruines de la cité romaine et de "quantité de materiaux de construction,pierres colonnes, dalles..."

Durant plusieurs siècles,les luttes de pouvoir dans le Maghreb ne connurent guère de trève,mais le port d'Alger d'El Djazair devint à partir du xiiième siècle une base essentielle aux navires musulmans pour leurs activités de corsaires.Avec les frères Barberousse,au xvième siècle,il prit definitivement son essor

Durant trois siècles ,le port d'El Djazair abrita "une curieuse republique de forbans,pachalik de l'empire turc,dont les maîtres n'avaient pas grand pouvoir sur l'interieur du pays livré à l'anarchie des souverainetés locales,mais qui prélevaient une dîme terrible sur le commerce mediterranéen

C'est la cité corsaire presque inchangée que les peintres découvrirent éblouis à partir de 1830.La ville et le port ,indissociables dans leur histoire,comme dans leur configuration ,se mêlirent étroitement danrs leurs oeuvres.Le port s'offrait à leurs yeux dirrectement sous les plus beaux bâtiments de la ville

Tags: citécorsaire | Modifier des tags lundi, 9 juillet 2007 - 14:38 (CEST) Modifier | Supprimer | Lien permanent | 0 commentaires
Clarté
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Louis Randavel:aquarelle 31 novembre 1930

Albert Marquet,promena son chevalet sut toutes les hauteurs d'Alger.Du balcon Saint-Raphael à El-Biar,la baie s'offrait à son etude dans toute son étendue vers l'Est:en descendant un peu du haut du chemin Laperlier,il plongeait sur le bassin de l'Agha et sur" les falaises des maisons nouvelles "qui regardaient le port:depuis le Parc Gatliff,sur les frondaisons du Palais d'Ete.C'est lui encore qui ouvrit les persiennes de sa fenêtre sur la baie d'Alger,,un cypres ou un vase de fleurs au premier plan ,à l'instar de son ami Matisse à Tanger

La génération des années 1930,confirma le besoin de ses recherches plastiques nouvelles et le désir de s'aproprier le site au travers d'un regard createur,afin de faire oeuvre personnelle et non plus documentaire ou pittoresque .Le goût général portait vers ce qu'on appelait "La manière claire"la luminosité résultant des couleurs elles-mêmes et non d'un coup de projecteur artificiel

Etienne Chevalier imposa une vigueur bien particulière qui l'amena à dresser des arbres tout en torsion contre des ciels nuageux ou des mers tour à tour argentées de vert et de gris .Il sut aussi faire chanter le gris mauve des montagnes lointaines derriere des feuillages surprenants

Azouaou Mammeri restitua tres justement la lumière mediterraneenne,en larges plages de couleurs uniformes distribuées de manière à faire ressentir la force de la nature

Tags: mammeri | Modifier des tags lundi, 2 juillet 2007 - 13:32 (CEST) Modifier | Supprimer | Lien permanent | 0 commentaires
Sur la grève
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Paul Fenasse:Villa sur la baie ,huile sur toile

Vers la fin du xixème siècle,sous les grands palmiers africains où les tamaris poussaient jusqu'au bord de la mer,dans les quartiers du Hamma tout pres du jardin d'Essai,Paul Lazerges pouvait encore peindre après 1880 des chameliers et leurs dromadaires

Marius Reynaud representa des barques pointues et promena son chevalet aussi bien vers les plages du quartier de Saint-Eugène,dominé à partir des années 1850,par la silhouette de la basilique Notre-Dame-d'Afrique que vers celles d'Hussein- Dey

Tags: lestamaris | Modifier des tags lundi, 2 juillet 2007 - 12:38 (CEST) Modifier | Supprimer | Lien permanent | 0 commentaires
1 Collines et vallons
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Léon Carré :paysage de Bouzaréa , technique mixte sur carton

Vincent Cordouan rechercha particulièrement les vallons du littoral.On apprecie les vues qu'il realisa sur plusieurs années , apres son retour d'Alger et qui restituent avec poesie la vegetation luxuriante d'El-Biar , de Mustapha, de Birkhadem ou de Douera , les coins ombragés , les petits edifices , les cafés maures dans lesquels se reposaient les caravaniers.

François Lauret ,concitoyen et ami de Cordouan montrèrent une nature plus aride à l'arrivée sur la plaine du Hamma :quelques rangées d'arbres , quelques bouquets de figuiers de Barbarie , des lentisques en abondance et cette terre "violente et brune oxydée par le fer" dont parlait Fromentin

Tags: vallonsel-biar | Modifier des tags samedi, 2 juin 2007 - 23:57 (CEST) Modifier | Supprimer | Lien permanent | 1 commentaire
B La gloire de la baie
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Vincent Courdouan : La vallée d'El-Biar ;huile sur bois Toulon musée des Beaux-Arts

"Blancheur d'Alger adossée à sa montagne , les pieds et la tête baignant dans un etrenel azur"

Le golfe qui l'accueille est immense , en demi-cercle.On a pu la comparer a un arc , un croissant , à une faucille , à une corne d'abondance.

La ville ancienne dont les mammelons en pente douce representent "comme la dernière marche du gigantesque escalier formé par les bourrelets successifs de l'atlas" Ces collines sont dominées par le petit massif de la Bouzarea (la montagne aux graines dans les roches , que l'on orthographiait Bouzaria sur les vues anciennes de la ville),dont les roches escarpées se jettent abruptement dans la mer

La Pointe Pescade ,Rais Hamidou aujourd'hui,et le Cap Caxine ferment le côté Ouest de la baie.A l'Est , s'étire une étroite plaine côtière que l'on peut suivre sur une douzaine de kilomètres avant de déboucher sur la vaste Mitidja , grenier à blé de Rome puis marecage insalubre avant d'être transformée en magnifiques terres à cultures , encadrée par l'atlas de Blida dont les sommets tutelaires du BouZegra aux crêtes dentelées et du Djurdjura Kabyle.La côte orientale de la baie se tremine au Cap Matifou

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 23:59
H L'abstrait
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Jean de Maisonseul :chambre à Sidi-Ferruch , 1945

Ceux qui choisirent la voie de l'abstraction , éclatent chez tous ces peintres une carastéristique commune que Max-Pol Fouchet analysa comme "Un sens charnel de la plastique" , "Un amour du motif et de la nature", "Un attrait sensuel"

Ou encore l'Algérien de Mascara Abdelkader Guermaz, qui initia son travail par une peinture figurative avant de s'installer à Paris où il développa une forme d'art d'abstrait en prise directe avec la nature.Ses premières oeuvres natures mortes et études intimistes, réalisant une interressante synthese de l'abstraction lyrique et de la sensibilité orientale, puis il se tourna vers des rythmes résolument abstraits

Au centre d'une petite pléiade d'Algérois esthètes et intellectuels allant sans cesse d'une rive à l'autre de la Méditerrenée, se trouvait Jean de Maisonseul qui guida Le Corbusier lors de ses recherches sur l'architecture de la Casbah et intégra grâce à ses fonctions d'architecte urbaniste, les arts plastiques aux grands chantiers

Plus tard ce furent les expositions particulières avec Jean Sénac, les séries d'études sur le thème du Sahel et de la nature algéroise exposées à Paris, commentées ainsi pas Camus ; "Elevé au milieu d'une nature où la pierre et le ciel règnent sur les hommes,il en a tiré, grâce à une sorte de méditation technique, une peinture à la fois minérale et aerienne qui témoigne , de façon enfin originale, la verité du pays qui nous est commun"

Sauveur Galliero doit être considéré comme le plus pur prototype de peintre algérois dont Camus notait :"Une odeur d'humanité élémentaire "et que Galliero, élévé pauvrement à Bab-El-Oued,était trop heureux de tout ce qui l'entourait , de la lumière, des gens simples qu'il côtoyait.Il vivait dans la Casbah, apparemment démuni de tout,il était toujours en balade,traînant dans son sillage une véritable cour,pour le simple plaisir de partager l'instant d'une imprevisible halte

Choukri, Mesli et Mohammed Issiakhem nés autour de 1930

Mesli montra une transposition intellectuelle de la réalité en elements abstraits

Issiakhem resta figuratif et ancra ses thèmes dans le contexte social algérois

Mohammed Bouzid s'est formé lui-même par l'étude et l'abstraction des maîtres occidentaux et au contact de ses camarades algerois ,pour aboutir à ce que l'on pourrait qualifier d'impressionnisme abstrait, en donnant une importance primordiale au chromatisme de ses toiles , couleurs fortes opposées ou nuances suaves dégradées.Il réussit à recreer comme au travers du prisme un paysage nouveau Ses premières oeuvres furent en 1955 "Cheval à la charrette ", "Paysages Kabyles"

Louis Nallard, Maria Manton,Marcel Bouqueton, Simian, et Clot,formèrent "La filiale africaine de l'ecole de Paris

Ahmed-Kara-Ahmed peintre et sculpteur :compositions mi-impressionnistes , mi-abstraites

Abdellah Benanteur 1950 oeuvre centrée sur les vibrations de la couleur et des signes

Mohammed Khadda oeuvres en 1954 en s'appuyant sur les elements plastiques de la graphie arabe

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 23:41
Omar Racim
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Dinet : L'école coranique

Mohamed Racim fit revivre en Algérie l'art très ancien de la miniature.Il aurait suivi la voie artisanale de son père et de son oncle , qu'ils tenaient dans la Casbah, un atelier renommé d'enluminure et de sculpture en bois.Dinet lui confia l'ornementation de la vie du Prophète (s,b sur lui), ce qui lui valut par la suite ,le texte des Mille et Une nuits ..Il put également découvrir l'art musulman de l'age d'or en Andalousie.

Racim atteignit son but , celui de créer pour l'Algérie , selon ses propres paroles :"Un procédé d'enluminure inspiré de l'Orient et cependant donnant l'impression de la vie intense.".Il se consacra à representer "la vie musulmane d'hier",titre d'un recueil de ses peintures.

Mohamed Temman, un de ses élèves le plus representatifs des peintres traditionnels des années trente et Mohamed Ranem conservèrent son esprit et son style , l'un se rapprochant d'un certain naturalisme , l'autre s'orientant davantage vers une exécution proche de la miniature des maîtres anciens.Ali Ali-Khodja , son neveu continua tout d'abord la tradition avec Omar Racim,professeur d'enluminure , puis présenta des scènes champêtres et des scènes d'interieurs algérois avant de se diriger vers l'abstration

Bachir Yelles , s'évada vers une peinture de chevallet , influencé par les tendances européennes gardant toutefois le jeu de l'arabesque et le sens du coloris proprement orientaux

Edmond Tiffou , Ftançais né à Alger élève de Mohamed Racim travailla avec Omar frere , en se specialisant surtout dans le dessin, la lettre et l'épigraphie

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 23:27
Une vitalité Renouvelée
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Mohammed Racim :Femmes à la cascade ;miniature enluminée

Le choc de la première guerre avait changé les mentalités et en particulier pour l'Algérie . Au coude à coude dans les tranchées , Arabes er Français apprirent à se connaître.Plusieurs Algeriens profitèrent des bourses à Paris et des prix offerts par la ville d'Alger , pour se lancer dans la peinture, domaine que la tradition musulmane leur avait fermé jusque là , et l'on vit arrêter ce que Pierre Angel appela "L'affluent islamique", avec des artistes comme : Abdelhalim Hemche , formé aus Beaux-Arts d'Alger , puis de Paris , Azouaou Mammeri , encouragé par Edouard Herzig , initié par Léon Carré , Mohammed Racim , descendant d'une famille d'artistes - artisans algerois appuyé de ses premiers essais picturaux par Dinet , Hassan Benaboura , autodidacte naif et génial ; et Baya , toute jeune-fille et peintre spontané

A partir des années 1920 , Alger connut un veritable bouillonnement artistique .Comme les autres capitales , la ville bénéficia de l'effervescence de l'apres-guerre et vit son urbanisme se developper. La celebration du Centenaire de l'Algérie en 1930 préparée de longue date donna lieu à la construction d'importants bâtiments publics.

La société algerienne des amis des Arts, créee en 1925 avait réuni les efforts des amateurs pour obtenir des Corps constitués les moyens necessaires à l'édification d'un nouveau Musée.Le musée National des Beaux -Arts inauguré le 4 Mai 1930 reçu enfin le cadre qui en fit " Le plus beau musée d'Afrique"

Sain-Exupery et Kessel s'en éprenaient apres Gide qui y avait sejourné frequemment depuis 1895 et s'y était installé pendant la guerre se liant d'amitié avec Paul Valery.La litterature et les arts plastiques se tendaient la main .Camus fut aussi critiqué d'art , et l'ami de nombreux peintres

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 23:22
G Les Abd-El-Tif font école
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Andrée du Pac :Maison turque à Bouzaréa ,huile sur toile, où j'ai passé ma tendre enfance

Plusieurs facteurs déterminants contribuèrent à vivifier la veine créature en Algérie , dans le début du xxème siècle.L'institution du Prix Abd-El-Tif represente l'un des plus importants

La maison des Abd-El-Tif qui tombait en ruines au-dessus du jardin d'Essai , fut choisie , et finalement affectée au rôle de "Villa Médicis algerienne ",pour recevoir chaque année deux artistes métropolitains lauréats du Prix institué en 1907(un séjour de un à deux ans à partir de 1910), dans les meilleurs conditions d'environnement et de liberté permettant à ces boursiers de renouveler leur inspiration en puisant dans "l'admirable répertoire de thèmes picturaux" que constitue l'Algérie

La villa Abd-El-Tif devint le "Centre d'Art vivant " que Jean Alazard son tuteur avait publié de ses voeux.Les artistes Abd-El-Tif recevaient dans leur atelier exposaient en ville ou à la Villa , offraient au musée deux de leurs oeuvres

Le premier pensonnaire Léon Cauvy puis Léon Carré , Marius de Buzon , Maurice Bouviolle , Jean Debré Bascoulès , Camille Leroy et Georges Le Poitevin s'y enracinèrent .

Jean Launois , Jean et Etienne Bouchaud , Eugène Corneau , Paul-Elir Dubois , Henri Clamens , Richard Maguet ,André Hambourg, Jean Eugène Bersier ou François Franck pour ne citer que les peintres , s'y établirent pour de longues périodes.

Léon Cauvy arriva chez les Abd-El-Tif suivit d'un cheminement comparable au sein par son enracinement dans le pays.Il élabora une poétique de la vie musulmane qui culmina dans les grands panneaux décoratifs réalisés pour le Palais d'été .La rêverie dans les jardins mystérieux , la sérénité des collines du Sahel ou des montagnes de Kabylie lui fournirent ses thèmes de predilection , mais il sut également saisir le caractère des muletiers espagnols sur la plage d'Hussein-Dey , des gitans , et des gens de Bab-El-Oued et sur d'autres silhouettes de personnages du vieil Alger

Ne citer que quelques noms parmi les soixante-dix peintres de la Villa Abd-El-Tif peut paraître subjectif

Giselle Georges - Mianes, première et unique femme Abd-El-Tif travailla longtemps comme conseillère pédagogique en arts plastiques

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 22:53
F Les paysagistes d'Alger
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Albert Marquet : Laperlier ,huile sur toile vers 1938-1939

De tous les genres picturaux , l'art du paysage fut le plus développé à Alger.Parmi ces pysagistes

Maxime Noiré :Autodidacte , il fit preuve d'un talent exceptionnel .De ses vues de la baie d'Alge se dégage "une impression de grâce légère, de subtilité , d'essence suave" et des toiles du desert ou des montagnes sauvages , qu'apprécient particulièrement Isabelle Eberhardt

Eugène Deshayes créa les jardins d'Alger féeriques.L'exubérance décorative de ces toiles ne doit pas faire oublier une vaste et sereine production à la nature de l'Algérie;où Tipaza rivalisait avec Bougie et le Sud avec l'Aures

Pour la qualité de leurs oeuvres , ces deux artistes imposèrent une peinture typiquement algerienne, qui doit être prise en compte comme fondatrice de l'école d'Alger.

Louis Randavel, étudiant au fusain et à l'aquarelle de la nature du Sahel , et la côte Algéroise en particulier la vegétation , et le bord de mer.

Reconnu pour ses talents de coloriste Louis Dutasita "la belle tristesse d'une belle villa turque ruiner dans le creux d'un vallon que prolonge la mer"

Henri Dabadie adopte les collines de la Bouzaréa parsemée de villas blanches et de marabouts

Edouard Herzigqui se passionna pour l'art indigène , planta son chevalet devant les paysages de Kabylie

De la provence à l'Algérie, les peintres du Midi de la France vinrent renouveler leur inspiration à Alger

D'innombrables vues du port d'Alger furent brossées avec virtuosité à toutes les heures et à tous les temps laissant vibrer la lumière par une touche large et bien empâtée .Des villas aux portes fleuries et ses triptyques panoramiques furent admirés .Pas un marabout , pas un monument , pas un site ou un coin du port , n'échappa à l'observation sensible et enthousiaste

Olynthe Madrigali , s'appliqua à restituer les couleurs de son quartier de Saint -Eugène

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 22:45
E L'appel du Sud
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Dinet "Les jeunes filles"

A partir de 1830 , le pays entièrement calme , les voies de circulation devenues plus praticables , une deuxième génération de peintres se pressa vers la vastitude ondulée du désert et des chapelets d'oasis "El Kantara, Biskra , Laghouat, où le palmier paraît en énormes bouquets..." , et ces lieux privilégiés eurent, selon la description d'Ary Renan "Leurs clients attirés comme certaines localités des bords de l'Oise de la forêt de Fontaineblau."

Dans les dernières années du xixème siecle , les oeuvres consacrées aux villes sahariennes algériennes representaient une bonne moitié de la population orientaliste exposée aux salons.

El Kantara, la porte du désert et des célèbres gorges aux falaises rouges , servirent de décor à un nombre incalculable de tableaux. Paul Guigon

Bousaada, relativement proche d'Alger l'une des oasis les plus fréquentées par les peintres qui peignirent magistralement les terrasses

Biskra appréciée pour sa forêt de palmiers dotée d'hotels confortables eut ces habitués peignants les rochers rouges , les ombres violacés , les costumrs noirs de nomades

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 21:38
D Ala recherche du pittoresque
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Marguerite Tedeschi Femmes de Ait Hochen Kabylie 1913 huile sur toile

Avec la cessation des hostilités presque complète après la réddition d'Abd-Al-Kader , s'ouvrirent de nouveaux horizons pour les peintres

Gautier fustigeait les arcades qui avaient fait de la Rue de Bab-Azoun, "si variée si pittoresque , si curieuse" , constatait qu'il restait heureusement la possibilité de voyager dans le pays pour le découvrir."Grâce aux artistes , les profils du grand et petit Atlas furent dessinés .Ils prirent des bains de lumière dans l'atmosphère étincelante et pure , si différente du brouillard grisâtre , qu'on appelle le jour dans les pays du Nord"

Tlemcen et Bougie , villes de civilisation ancienne attirèrent les artistes en quête de couleur locale .Constantine préservée dans son authenticité , devint un pélerinage générateur d'inspiration

La Casbah d'Alger , ses petits métiers , ses étalages colorés faisaient toujours recette , et l'on aurait peine à compter les marchands d'oranges , les porteurs d'eau , les femmes en Haik glissant sur les escaliers ou les cafés Maures qui furent présentés , imposant une vision banale et académique de la ville

En même temps , le goût du réalisme se développa et la vie rurale des Algériens en Kabylie ou dans le Sud , inspira une multitude de representations de troupeaux de chèvres rentrant au douar , des femmes filant la laine , tournant des poteries , puisant de l'eau ou préparant le couscous , d'intérieurs obscurs encombrés d'enfants et d'animaux , de vieux sâges asemblés en djemaa ou prenant le thé sous la tente

Toutes ces scènes correspondaient à la découverte d'une civilisation , quelques uns en peignant la pauvreté.Ils livraient le resultat d'une observation attendue de la vie du pays , sans viser autre chose qu'un compte rendu honnête

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