Mohammed Racim :Femmes à la cascade ;miniature enluminée
Le choc de la première guerre avait changé les mentalités et en particulier pour l'Algérie . Au coude à coude dans les tranchées , Arabes er Français apprirent à se connaître.Plusieurs Algeriens profitèrent des bourses à Paris et des prix offerts par la ville d'Alger , pour se lancer dans la peinture, domaine que la tradition musulmane leur avait fermé jusque là , et l'on vit arrêter ce que Pierre Angel appela "L'affluent islamique", avec des artistes comme : Abdelhalim Hemche , formé aus Beaux-Arts d'Alger , puis de Paris , Azouaou Mammeri , encouragé par Edouard Herzig , initié par Léon Carré , Mohammed Racim , descendant d'une famille d'artistes - artisans algerois appuyé de ses premiers essais picturaux par Dinet , Hassan Benaboura , autodidacte naif et génial ; et Baya , toute jeune-fille et peintre spontané
A partir des années 1920 , Alger connut un veritable bouillonnement artistique .Comme les autres capitales , la ville bénéficia de l'effervescence de l'apres-guerre et vit son urbanisme se developper. La celebration du Centenaire de l'Algérie en 1930 préparée de longue date donna lieu à la construction d'importants bâtiments publics.
La société algerienne des amis des Arts, créee en 1925 avait réuni les efforts des amateurs pour obtenir des Corps constitués les moyens necessaires à l'édification d'un nouveau Musée.Le musée National des Beaux -Arts inauguré le 4 Mai 1930 reçu enfin le cadre qui en fit " Le plus beau musée d'Afrique"
Sain-Exupery et Kessel s'en éprenaient apres Gide qui y avait sejourné frequemment depuis 1895 et s'y était installé pendant la guerre se liant d'amitié avec Paul Valery.La litterature et les arts plastiques se tendaient la main .Camus fut aussi critiqué d'art , et l'ami de nombreux peintres