Albert Marquet : Laperlier ,huile sur toile vers 1938-1939
De tous les genres picturaux , l'art du paysage fut le plus développé à Alger.Parmi ces pysagistes
Maxime Noiré :Autodidacte , il fit preuve d'un talent exceptionnel .De ses vues de la baie d'Alge se dégage "une impression de grâce légère, de subtilité , d'essence suave" et des toiles du desert ou des montagnes sauvages , qu'apprécient particulièrement Isabelle Eberhardt
Eugène Deshayes créa les jardins d'Alger féeriques.L'exubérance décorative de ces toiles ne doit pas faire oublier une vaste et sereine production à la nature de l'Algérie;où Tipaza rivalisait avec Bougie et le Sud avec l'Aures
Pour la qualité de leurs oeuvres , ces deux artistes imposèrent une peinture typiquement algerienne, qui doit être prise en compte comme fondatrice de l'école d'Alger.
Louis Randavel, étudiant au fusain et à l'aquarelle de la nature du Sahel , et la côte Algéroise en particulier la vegétation , et le bord de mer.
Reconnu pour ses talents de coloriste Louis Dutasita "la belle tristesse d'une belle villa turque ruiner dans le creux d'un vallon que prolonge la mer"
Henri Dabadie adopte les collines de la Bouzaréa parsemée de villas blanches et de marabouts
Edouard Herzigqui se passionna pour l'art indigène , planta son chevalet devant les paysages de Kabylie
De la provence à l'Algérie, les peintres du Midi de la France vinrent renouveler leur inspiration à Alger
D'innombrables vues du port d'Alger furent brossées avec virtuosité à toutes les heures et à tous les temps laissant vibrer la lumière par une touche large et bien empâtée .Des villas aux portes fleuries et ses triptyques panoramiques furent admirés .Pas un marabout , pas un monument , pas un site ou un coin du port , n'échappa à l'observation sensible et enthousiaste
Olynthe Madrigali , s'appliqua à restituer les couleurs de son quartier de Saint -Eugène