Théodore frère
Tous les enchantements de la vie orientale figuraient dans son tableau : végétation luxuriante, architectures légères , auvent de bois sculpté et peint, faiences précieuses jusque sur les contremarches des escaliers, jet d'eau dans une vasque de marbre, volière d'oiseaux rares, jeunes femmes jouant du luth...le beau minaret au second plan du tableau, représentatif de l'architecture algéroise, appartenait à la mosquée du dey, à laquelle celui-ci pouvait accéder directement à partir du palais
Elève de Roqueplan et Jules Coignet, il expose dès 1834. Son premier ouvrage en Algérie en 1837, où il assiste à la prise de Constantine, détermine sa vocation de peintre des terres d'islam.Il séjourne en Algérie à plusieurs reprises, expose au salon de 1839 "deux vues d'Alger", qui comptent parmi les premières oeuvres importantes consacrées à la ville., et continue jusqu'en 1850 avec une trentraine d'oeuvres sur le pays. Au salon de 1846, il expose ainsi; "le bazar de la jénina" , "Musiciens algériens" , "La Mitidja" , "Soleil couchant à Koléah" , "Café et Caravansérail à Baba Azoun "...le Musée d 'Art et de l'Histoire de Narbonne conserve "Paysage d'Algérie" et "Jeune femme à la fontaine" , le Musée Magnin à Dijon "Mosquée aux environs d'Alger"