Louis Randavel:aquarelle 31 novembre 1930
Albert Marquet,promena son chevalet sut toutes les hauteurs d'Alger.Du balcon Saint-Raphael à El-Biar,la baie s'offrait à son etude dans toute son étendue vers l'Est:en descendant un peu du haut du chemin Laperlier,il plongeait sur le bassin de l'Agha et sur" les falaises des maisons nouvelles "qui regardaient le port:depuis le Parc Gatliff,sur les frondaisons du Palais d'Ete.C'est lui encore qui ouvrit les persiennes de sa fenêtre sur la baie d'Alger,,un cypres ou un vase de fleurs au premier plan ,à l'instar de son ami Matisse à Tanger
La génération des années 1930,confirma le besoin de ses recherches plastiques nouvelles et le désir de s'aproprier le site au travers d'un regard createur,afin de faire oeuvre personnelle et non plus documentaire ou pittoresque .Le goût général portait vers ce qu'on appelait "La manière claire"la luminosité résultant des couleurs elles-mêmes et non d'un coup de projecteur artificiel
Etienne Chevalier imposa une vigueur bien particulière qui l'amena à dresser des arbres tout en torsion contre des ciels nuageux ou des mers tour à tour argentées de vert et de gris .Il sut aussi faire chanter le gris mauve des montagnes lointaines derriere des feuillages surprenants
Azouaou Mammeri restitua tres justement la lumière mediterraneenne,en larges plages de couleurs uniformes distribuées de manière à faire ressentir la force de la nature